L’envie de partir loin du territoire national, pour vivre d’autres expériences, séduit de plus en plus de Français. Souvent attirés par une nouvelle vie, les expatriés oublient le véritable prix de leur santé une fois sur le départ.
Les Français attachés à préserver un niveau de garantie élevé
Alors que les Français s’attachent volontiers à leur système de protection sociale, les garanties ne seront pas les mêmes à partir du moment où ils décident de s’expatrier vers d’autres contrées. Le type d’expatriation, les destinations, ainsi que le statut du travailleur impactent sur les droits de prise en charge de la Sécurité sociale française. Dans le cas contraire, le travailleur expatrié s’affilie au système social du pays d’accueil.
Cette situation dépend du statut de l’expatrié que ce soit celui de travailleur indépendant, étudiant, ou même demandeur d’emploi. Souvent sous-estimé avant le départ, l’évaluation du coût de la santé pour un expatrié sera déterminante. Alors que des dispositions sont à considérer pour un voyage de tourisme le dossier de santé pour une expatriation n’est pas de tout repos et pourrait avorter ce projet. Ces éléments demandent, de fait, d’analyser chaque statut avant de prendre la route.
Un système similaire au sein de l’union Européenne
Un travailleur qui s’installe dans un pays membre de la communauté Européenne, ne pourra prétendre au droit accordé par la Caisse Primaire d’assurance Maladie car il sera couvert uniquement par la sécurité sociale du pays d’accueil. Cette situation concerne, de fait, tous les membres de la famille, et peut avoir de lourdes conséquences sur le budget d’un ménage. Par exemple, si un membre de la famille est victime de maladies chroniques, le prix des prestations de santé non prises en charge dans le pays d’accueil peut vite grimper.
A savoir, qu’il existe pour les courts séjours en union Européenne, une « carte européenne d’assurance maladie », semblable à la carte vitale, à réaliser avant le départ pour bénéficier des prises en charge des frais médicaux. Ce système aide les différentes caisses nationales à mieux transférer les dossiers de remboursement.
En dehors de la zone Européenne la situation se corse
La situation n’est pas du tout la même si le travailleur opte entre le statut de salarié détaché et celui de salarié expatrié. Dans le cas d’un travailleur détaché, celui-ci bénéficiera de la sécurité sociale Française. En d’autre terme, il signifie peu de changement pour le salarié qui est souvent missionné par un employeur du pays d’origine.
En ce qui concerne les travailleurs détachés, ils cesseront la dépendance à l’assurance maladie Française pour une affiliation à l’assurance maladie locale. Dans certains cas et selon les pays, des conventions accordent une affiliation avec la CPAM en France. Cette situation est semblable pour les travailleurs indépendants, c’est pourquoi l’adhésion à une assurance maladie privée ou affiliée à la CPAM peut les aider à mieux se couvrir.
