Assurance emprunteur : comment est calculé son coût

L’assurance emprunteur représente un coût important pour les propriétaires qui engagent un crédit immobilier. Dans certains cas, le coût de l’assurance du crédit peut atteindre 30% du montant global du coût de financement, ce qui demande aux emprunteurs une attention particulière pour adhérer à une assurance qui cible précisément leurs besoins au meilleur prix.

Le type de crédit choisi joue en priorité sur le coût de l’assurance emprunteur

La première fonction suggère un tarif de l’assurance emprunteur selon le type d’emprunt choisi. Ce prêt varie selon l’objectif du financement (immobilier ou consommation) mais aussi du montant alloué ainsi que de la durée. L’assureur calcule son tarif sur le ratio restant de l’emprunt à rembourser, de la même manière que le calcul du taux d’intérêt. Mécaniquement, plus l’emprunt  semble conséquent et long à rembourser, plus l’assurance renchérit le coût global. Cette situation s’explique par la volonté des assurances de couvrir un risque qui s’accroît avec le temps et les sommes engagées. C’est pour cette raison que les emprunteurs qui détiennent un crédit important ont tout intérêt à jouer sur ce levier en négociant avec la concurrence.

L’état de santé des emprunteurs  peut impliquer une pénalité sur le coût de l’assurance emprunteur

Le second levier peut impliquer des pénalités si l’état de santé des emprunteurs semble menacé aux yeux des organismes financiers. Pour en juger, le médecin expert donne son accord pour évaluer le risque, ce qui impacte la situation financière des emprunteurs qui seront pénalisés. Le premier degré de cette évaluation se porte sur le questionnaire de santé. Par exemple, si les emprunteurs sont tous deux fumeurs, il n’est pas exclu qu’ils subissent une surcote de leur prime d’assurance sans la moindre visite médicale. Autre caractéristique : l’âge des emprunteurs. Emprunter jeune réduit les risques car l’assurance prend compte du taux de mortalité comme base statistique pour évaluer les risques (à 30 ans, il est de 0.08/1000).

Le mode de vie de l’assuré peut augmenter le coût de leur assurance emprunteur

Un des éléments le moins pris en considération concerne le mode de vie des emprunteurs. Le type de métier finit par peser sur la note de l’assurance emprunteur selon son niveau de dangerosité. Il faut garder à l’esprit que l’assurance détermine le coût en fonction du risque qu’il prend. Par exemple, si le métier de plongeur en eau profonde (un des métiers les plus dangereux au monde) retire le plus de vie par rapport au nombre de pratiquants il accuse une pénalité supplémentaire. Les loisirs (comme des sports à risques comme le parachutisme) ont aussi une part de responsabilité sur le calcul du risque. Les emprunteurs ont tout intérêt à déclarer leurs activités à leurs assurances car si celle-ci découvre un manquement, l’assurance n’hésitera pas à appliquer  son droit de veto en cas de sinistre, voire même engager des poursuites.

Le coût de l’assurance emprunteur varie selon les options choisies

Lors de la proposition d’assurance, des clauses additionnelles peuvent être choisies par les emprunteurs. Indemnisation des périodes de chômage, quotité (part de capital garantit entre les co-emprunteurs) complète la liste de tarification. Une fois le risque mesuré, l’assurance emprunteur va appliquer un TAEA pour calculer le coût du crédit. Pour adhérer à une assurance emprunteur plus économique les propriétaires sont appelés à jouer sur la concurrence grâce à la délégation d’assurance rendue possible avec la loi Bourquin.

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