L’assurance emprunteur reste l’un des éléments indispensables pour obtenir le financement d’un prêt ou d’un regroupement de crédit.
L’assurance emprunteur : un facteur déterminant
Dans le cadre d’un projet de crédit, l’assurance emprunteur est considérée comme une couverture temporaire qui est limitée à la durée du prêt.
Elle couvre le remboursement de l’emprunteur en cas de décès, d’invalidité et d’incapacité de travail de ce dernier. Les modalités des assurances emprunteurs sont très souvent inconnues des Français qui optent à plus de 85 % pour des couvertures proposées par la banque qui accorde le crédit.
L’assurance emprunteur est devenue un facteur tellement déterminant que personne n’y échappe à moins d’avoir les ressources nécessaires pour financer son projet (immobilier, voiture, voyage…).
La loi Hamon pour donner davantage de choix aux emprunteurs
Votée le 26 juillet 2014 en renforcement de la loi Lagarde, la loi Hamon permet aux emprunteurs de changer de contrat d’assurance au cours des 12 mois suivant la signature du contrat de crédit.
La principale condition est la suivante, le nouveau contrat d’assurance doit présenter au minimum les garanties souscrites dans le contrat d’assurance initial.
Ce nouveau contrat doit également être présenté à la banque ou à l’établissement de crédit qui a accordé le prêt au moins deux semaines avant l’échéance.
Cependant, à partir du moment où les couvertures proposées dans le nouveau contrat sont de même niveau (voire meilleure), l’établissement prêteur ne peut pas refuser le changement d’assurance emprunteur et doit donc s’y plier.
Comment optimiser le coût de son assurance emprunteur ?
Un crédit, qu’il soit immobilier ou à la consommation est très souvent accompagné d’une assurance de prêt qui permet de couvrir les risques en cas de changement de situation.
L’assurance emprunteur est même un élément indispensable pour l’obtention des crédits qui engagent l’emprunteur pour de nombreuses années comme les prêts à l’habitat.
Pour ce type de crédit, l’assurance emprunteur peut représenter jusqu’à 10 % du coût total du financement.
Ainsi, il est capital de bien optimiser le coût de son assurance emprunteur, ce qui consiste à comparer les différentes offres sur le marché.
Avec la nouvelle loi, il est possible de trouver un taux annuel effectif d’assurance (TAEA) bien plus bas que celui proposé par son établissement prêteur.
En fait, en gagnant quelques points de base sur ce taux, l’emprunteur peut ainsi baisser le coût total de son crédit.