Selon une récente étude réalisée, à peine 45 % des Français connaissent la possibilité de résilier le contrat d’assurance emprunteur dans un délai d’un an.
Les français sont mal informés sur les assurances emprunteurs
Depuis le 26 juillet 2014, les emprunteurs disposent d’un délai d’un an suite à la signature d’un crédit pour substituer leur contrat d’assurance emprunteur par un autre à condition que le nouveau contrat offre au moins des garanties équivalentes.
Or selon, une nouvelle étude récente, seulement 45 % des personnes sondées savent qu’il est possible de changer d’assurance de prêt, 23 % pensent que ce n’est pas possible et 31 % ne sont pas au courant de nouvelles mesures sur le contrat d’assurance emprunteur.
L’étude montre également que si une bonne majorité des hommes connaissent l’existence de la nouvelle législation (53 %) la proportion des femmes ayant répondues oui est assez basse, seulement 37 %.
De plus, le degré d’information sur la nouvelle législation encadrant les contrats d’assurance emprunteur évolue aussi selon les âges. Ainsi, les plus de 54 ans sont les mieux informés (plus de 60 %), tandis que plus de 40 % des 18-35 ans n’ont jamais entendu parler des reformes de l’assurance emprunteur.
Réforme de l’assurance emprunteur : un vrai manque d’information
Selon la même étude, les Français sondés sont encore moins bien informés sur l’existence de la réforme de l’assurance emprunteur qui a été votée dans le cadre de la loi Hamon.
Seulement, 30 % ont entendu parler de cette loi, mais une bonne majorité ignore les changements sur la réglementation des contrats d’assurance emprunteur.
Cependant, près de 40 % des personnes sondées considèrent le manque d’information comme le véritable obstacle à la mise en concurrence des contrats d’assurance emprunteur.
Outre, le manque d’information, cette étude montre aussi que les contrats d’assurance emprunteur sont perçus comme une obligation légale s’appliquant à tous les crédits en fonction des besoins de chaque emprunteur.
Assurance emprunteur : les banques comme interlocuteur privilégié
Toujours selon les mêmes sources, la majorité des emprunteurs considère la banque comme l’interlocuteur référent pour les contrats d’assurance emprunteur.
68 % des Français sondés considèrent que la banque auprès de laquelle le prêt a été souscrit est l’interlocuteur légitime pour demander une assurance de crédit.
De plus, si pour 37 %, il faut faire jouer la concurrence en optant pour un autre établissement bancaire afin d’obtenir une offre compétitive, 58 % envisagent de solliciter une compagnie d’assurance et à peine 15 % envisage de faire appel à un courtier.