Les types d'assurances

Réduction d’impôt sur le revenu : quels produits d’épargne ?

En période de disette, le Gouvernement est à la chasse aux recettes fiscales et il devient bien difficile de trouver des solutions pour l’épargnant de dénicher les perles rares…

Produits d’épargne actuellement en vigueur

Entre l’uniformisation des prélèvements sociaux à effet rétroactif, la soumission des intérêts des livrets bancaires, des PEL de plus de 12 ans ou encore des dividendes d’un compte-titre au barème progressif de l’impôt sur le revenu, il n’est pas simple d’éviter les taxes diverses et variées et de réorienter ses placements après ces réformes fiscales.

Il existe aujourd’hui encore 6 produits d’épargne qui permettent de conserver certains avantages fiscaux sans avoir la sensation d’être dépossédé…Avant même de les évoquer, il demeure plus que jamais d’actualité de calculer avec une grande précision sa tranche maximale d’imposition, appelée encore TMI, qui est le seul outil permettant de calculer le taux d’impôt qui s’applique à ses revenus. Rappelons qu’avec la tranche d’imposition pouvant atteindre 45 %, ce sont bien plus de 50 % de vos revenus qui peuvent partir vers Bercy si l’on y ajoute les 15.5 % de prélèvements sociaux.

Assurances vie, livrets et plans d’épargne pour réduire son impôt

4 produits sont susceptibles de réduire votre impôt sur le revenu. L’assurance vie, les livrets d’épargne réglementés, les Plans d’Epargne en Actions (PEA) ainsi que les PEE, PERCOI et PERCO.

Malgré la récente taxation des intérêts des assurances vie via l’uniformisation des prélèvements sociaux, l’assurance vie demeure attractive dans son rendement et l’exonération de ses intérêts dans la limite de 4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple. Les livrets d’épargne réglementés sont eux aussi à privilégier, car même si leur taux de rendement est plafonné à 1.75 %, ce dernier est totalement exonéré de fiscalité sur les intérêts assorti d’une durée de placement libre…Les PEA, PEE et PERCO demeurent eux aussi très attractifs avec une taxation des plus-values et des dividendes qui restent raisonnables.

Contrats de capitalisation et FIP/FCPI pour réduire l’ISF

Pour les contribuables les plus taxés et soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune, il existe aussi quelques niches permettant de réduire la facture fiscale, à savoir les contrats de capitalisation et les FIP/FCPI. Dans les deux cas, il n’y a pas de plafond de versement. Les CAPI sont encore exonérés d’intérêts d’ISF tandis que pour les FIP, la réduction est égale à 50 % du montant de versement plafonnée à 18 000 €.

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